LES ECOLES
A Madagascar, les parents et les enfants sont conscients de l’importance de la scolarité. Malheureusement, la vie est si difficile qu’ils n’ont pas tous les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école : certains sont obligés de les faire travailler, et ceci très jeunes, dès 8 ans.
Pour cette raison, beaucoup d’enfants commencent l’école à 8 ou 10 ans et plus. Ils vivent dans un environnement qui n’est pas toujours favorable. Ils rentrent tard le soir car l’école est à plusieurs kilomètres de marche. Au lieu de faire les devoirs, il faut aller chercher l’eau à la rivière et participer aux tâches ménagères. Toute la famille vit dans la même pièce, sans eau ni électricité, et pas grand-chose dans le garde-manger !
Malgré tout, certains enfants s’en sortent bien.
Voir aussi la page Qui sommes-nous ?
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ECOLE SAINTE JEANNE DELANOUE SAKALALINA – IHOSY
HISTORIQUE :
Sakalalina est un village de brousse situé à 665 kms de la capitale. Après la route nationale, nous devons emprunter une piste de 47 kms (2 heures de voiture !!!).
La population vit essentiellement de la culture et de l’élevage. Dans le village, il y a 2 ou 3 boutiques où l’on trouve des produits de première nécessité. Pour le plus grand approvisionnement, nous devons aller à Ihosy à 65 kms.
La commune rurale de Sakalalina couvre 613 km² avec 11 214 habitants dont 60% a moins de 20 ans.
Le village de Sakalalina a 3433 habitants avec une superficie 145 km².
Sakalalina s'est peuplé en grande partie par l'immigration en provenance des hauts plateaux, attirés par la terre fertile. C'est ainsi que la majorité de la population vit de l’exploitation agricole, tout spécialement de la culture du riz.
Quelques femmes tiennent de petites gargotes au bord de la route, qui ne leur rapportent pas beaucoup de bénéfice. Dès que la pluie tombe, de novembre à janvier, tout le monde se met à travailler la terre. Mais la sécheresse sévit souvent cette région et cela provoque la famine. La région figure parmi les plus arriérées sur le plan socio-économique de Madagascar.
La deuxième activité de la région est l'élevage de zébus. Mais cette activité est trop souvent un obstacle pour le développement, les parents analphabètes préférant garder leurs enfants pour s’occuper des zébus au lieu de les envoyer à l’école.
Il est important de souligner que les formations en "développement rural" animées par les Sœurs sont très suivi par les paysans.
En général, le niveau intellectuel de la population reste relativement bas. Notre région fait partie des zones où il y a beaucoup d’analphabètes. Dans notre commune, 80% de la population est analphabète, surtout les femmes. Mais aujourd’hui, les gens commencent à réaliser l’importance de l’étude pour les enfants. Ils envoient leurs enfants à l’école.
Plusieurs enfants fréquentant l’école viennent des villages avoisinants. Ils sont obligés de faire le trajet aller et retour à pieds... jusqu’à 10 kms par jour.
De plus en plus d'habitants des villages (pour la plupart illettrés) désirent que leurs enfants aillent à l’école pour qu’ils aient un avenir meilleur et puissent plus tard participer au développement du pays. Ils ont pris conscience de l’importance de l’enseignement et viennent inscrire leurs enfants à l’école.
Avec nos sincères remerciements
La Sœur Directrice de l’école La Sœur Responsable de la Communauté
Sœur Blandine RAVAOMALALA Sœur Josiane RAZAZAROHAVANA
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24 Janvier 2015 : Nous sommes sinistrés à 100%. L’eau a envahit l’école toute entière. Il reste le terrain de basket et le bâtiment des maternelles ainsi que la maison des sœurs qui sont épargnés pour le moment.
Malgré cela des sinistrés du village viennent chez nous. Il y a beaucoup de maisons détruites par l’eau. L’eau arrive maintenant au grand portail de l’école. La clôture derrière la maison des Sœurs a été emportée par l’eau la nuit dernière ainsi que celle des prêtres à coté des ordures, derrière le lycée. La bibliothèque est remplie d’eau actuellement. Il n’y a que les classes qui se trouvent à l’étage qui sont épargnées. C’est un véritable courant d’eau derrière la maison des Sœurs. Ce qui nous inquiète : l’eau augmente de plus en plus. Le presbytère est entouré d’eau. Impossible pour les prêtres de sortir : la digue de Mahajilo est rompue.
Sœur Marie Martine2015 Ecole d'AMPANASANA (quartier de MIANDRIVAZO)
Nous venons de donner notre accord pour aider à la construction de 3 salles de classes de l’école primaire d’AMPANASANA. Cette école de 250 élèves manque de salles de classes.
Actuellement les Soeurs utilisent l’église et sont obligées de transporter les tables-bancs tous les lundis matin et vendredis soir.
Pour la classe de 7ème, les élèves et la maîtresse se déplacent à Miandrivazo situé à 3 kms.Le chantier sera suivi par le Père Marian avec qui nous avons déjà construit 2 écoles et dont nous apprécions la compétence.
La main-d’oeuvre va être fournie par les parents d’élèves et les locaux, ce qui les valorise et nous motive d’autant plus à aider ce projet.
La participation financière demandée à l’association s’élève à 15 400 €Voir aussi la page Les actions
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MORONDAVA (Centre de rééducation)
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